Les bases du survivalisme

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Introduction

Le survivalisme est bien plus qu’une simple tendance : c’est une approche proactive de la vie qui vise à se préparer aux imprévus et aux situations d’urgence. Qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de pannes prolongées ou de crises économiques, savoir réagir rapidement peut faire toute la différence. Mais par où commencer ? Cet article vous guide à travers les fondamentaux du survivalisme, en vous apportant des conseils concrets et actionnables pour renforcer votre autonomie et votre résilience.



1. Adopter l’état d’esprit du survivaliste.

Le survivalisme repose avant tout sur un état d’esprit orienté vers l’anticipation, l’adaptabilité et la résilience. Voici les principes clés à adopter :

Être prévoyant : toujours avoir une longueur d’avance et anticiper les situations à risque.
Rester calme et rationnel : face à une crise, la panique est l’ennemi numéro un.
– Savoir s’adapter : chaque situation étant unique, il faut être capable d’improviser et de s’ajuster.
– Apprendre en continu : le survivalisme est une discipline évolutive, où chaque compétence acquise peut s’avérer vitale.


2. Constituer un kit de survie de base.

Un bon survivaliste possède toujours un kit de survie prêt à l’emploi. Voici les éléments essentiels à inclure :

– Eau et purification : bouteilles d’eau, pastilles purificatrices, filtres à eau portables.
Nourriture : rations de survie, conserves, barres énergétiques.
Matériel pour le feu : briquet tempête, allume-feu, pierre à feu.
Trousse de premiers secours : pansements, antiseptiques, médicaments essentiels.
Outils polyvalents : couteau suisse, lampe torche, cordage, multi-outil.
Vêtements adaptés : protection contre le froid, la pluie et le soleil.
Communication et orientation : radio à dynamo, carte topographique, boussole.

Un kit de survie doit être léger et compact tout en couvrant les besoins fondamentaux : boire, manger, se réchauffer et se soigner. Vous pouvez l’élaborer vous-même ou bien en acheter des déjà faits en amont. Par exemple celui-ci :

Kit de survie

3. Se former aux compétences essentielles.

Posséder du matériel ne suffit pas, encore faut-il savoir s’en servir. Voici quelques compétences clés à maîtriser :

a) Trouver et purifier de l’eau.

L’eau potable est vitale en cas de crise. Apprenez à :

– Filtrer l’eau avec un tissu pour éliminer les impuretés visibles.
– Utiliser des pastilles de purification ou faire bouillir l’eau pendant au moins 10 minutes.
– Identifier les sources d’eau naturelles sûres.

Les différents moyens pour purifier l’eau sont détaillés dans notre article : Purification de l’eau en nature.

b) Allumer un feu sans briquet.

Un feu est indispensable pour se réchauffer, cuisiner et éloigner les prédateurs. Techniques courantes :

– Utiliser une pierre à feu et de l’amadou (écorce sèche, coton imbibé de vaseline).
– Faire du feu par friction avec un arc à feu.
– Utiliser une loupe par temps ensoleillé.

De la même manière, nous évoquons plusieurs techniques dans cet article : 5 techniques pour allumer un feu.

c) Construire un abris de fortune.

L’abri protège contre les intempéries et assure une meilleure conservation de la chaleur corporelle. Selon l’environnement, vous pouvez :

– Creuser un abri sous la neige (igloo improvisé).
– Construire un abri en branches et feuillage en forêt.
– Utiliser une bâche et du cordage pour un abri minimaliste.

d) Se soigner en situation de survie.

L’abri protège contre les intempéries et assure une meilleure conservation de la chaleur corporelle. Selon l’environnement, vous pouvez :

– Creuser un abri sous la neige (igloo improvisé).
– Construire un abri en branches et feuillage en forêt.
– Utiliser une bâche et du cordage pour un abri minimaliste.

e) S’orienter sans GPS.

En cas de panne de technologie, savoir s’orienter est indispensable :

– Utiliser une boussole et une carte.
– Lire les étoiles pour déterminer le nord.
– Observer la nature (mousses sur les arbres, soleil, écoulement de l’eau).


4. Gérer les ressources alimentaires et son autonomie.

L’autosuffisance est une compétence clé en survivalisme. Quelques méthodes pour garantir un apport alimentaire constant :

– Stockage de nourriture : privilégier les aliments non périssables et apprendre à les conserver (déshydratation, mise sous vide).
– Cueillette et identification des plantes comestibles : reconnaître les baies, champignons et plantes nutritives.
– Chasse et pêche de survie : poser des pièges simples et fabriquer une ligne de pêche improvisée.
– Potager et élevage : cultiver des légumes résistants et élever des animaux de basse-cour (poules, lapins).

Jardin potager pour autonomie

5. S’adapter aux différents scénarios de crise.

Chaque situation exige une réaction spécifique. Voici comment se préparer à différents types de crises :

a) Catastrophes naturelles.

Les tempêtes, tremblements de terre et inondations nécessitent :

– Un plan d’évacuation bien défini.
– Une bourse d’urgence contenant les essentiels.
– Une bonne connaissance des abris sûrs autour de soi.

b) Panne d’électricité prolongée.

Avoir une génératrice ou des batteries solaires.
Stocker des bougies, lampes à huile et piles rechargeables.
Disposer d’un moyen de cuisson autonome (réchaud à gaz, bois, alcool solidifié).

c) Effondrement économique.

Développer des compétences d’autosuffisance (artisanat, mécanique, agriculture).
Avoir des valeurs d’échange (or, argent, biens essentiels).
Créer un réseau de soutien avec des personnes de confiance.

Conclusion

Le survivalisme est un mode de vie qui permet d’acquérir autonomie et résilience face aux imprévus. En maîtrisant les bases – état d’esprit, kit de survie, compétences essentielles et préparation à divers scénarios – vous augmentez vos chances de faire face efficacement aux situations critiques.

Et vous, où en êtes-vous dans votre préparation survivaliste ? N’hésitez pas à partager vos expériences et conseils en commentaire !

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